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Vous souhaitez rejoindre les métiers de la viticulture, et devenir incollable sur la culture de la vigne ? Il est vrai que cette discipline en particulier continue de susciter l’admiration et de créer des vocations partout dans le monde. Si la France est un exportateur important de vins grâce à ses régions, la Chine est parvenue à se hisser au deuxième rang des producteurs les plus influents au niveau mondial. Mais le métier de vigneron n’est pas de tout repos, et suppose un engagement total au service d’une certaine qualité.

Que vous soyez en reconversion professionnelle ou à la recherche d’un nouveau projet de vie, cette publication peut vous aider à mieux comprendre ce qui est attendu de vous en tant que viticulteur professionnel…

Qu’est-ce que la viticulture ?

La viticulture fait partie de ces activités agricoles qui servent à produire des fruits consommables pour l’homme. La culture du raisin est ici au centre de l’activité du viticulteur, qui possède la plupart du temps un vignoble adapté au climat de la région viticole dans laquelle il est implanté. En effet, la gestion d’une exploitation dépend d’un certain nombre de paramètres qui vont contribuer à donner à la production finale un « bouquet » particulier – par bouquet, il faut entendre un certain nombre de sensations olfactives procurées par le vin lors de la dégustation, et qui fondent son identité gastronomique ainsi que sa réputation.

Parmi les paramètres à prendre en compte lors du démarrage d’une exploitation, citons notamment certains facteurs climatiques – on considère ainsi que le réchauffement climatique a des effets et plus ou moins néfastes sur les productions. On pourra ainsi relever que la production européenne a été particulièrement faible en 2017, avec un recul de 8,6 % sur l’année pour 250 millions d’hectolitres. Un résultat dû en grande partie aux conditions météorologiques.

Ceci étant, il convient de ne pas confondre viticulture et viniculture. Si la première activité désigne de manière concrète la culture de la vigne et uniquement cet aspect, la viniculture fait référence à l’ensemble des activités faisant référence à la production du vin – ce qui inclue également la viticulture mais aussi la mise en bouteille.

Rappelons pour terminer cette partie que le secteur de la viticulture emploie de nombreuses personnes qualifiées ou non. Etant donné le caractère « saisonnier » de l’activité de vendange, on trouvera beaucoup d’étudiants et d’ouvriers à la tâche durant l’été. Pour le reste, le secteur de la viticulture accueil des profils variés, du viticulteur à l’œnologue en passant par les métiers de négociant. Quel que soit son niveau de responsabilité au sein de l’exploitation, le viticulteur doit veiller au bon entretien de la vigne : l’enherbement, par exemple, est une technique qui consiste à protéger la vigne sous un substrat végétal, qu’il soit naturel ou semé.

Citons pour finir la dimension « touristique » de la vigne, avec par exemple la route des vins qui demeure une expérience incontournable pour tous les amateurs de grands crus. L’objectif étant ici la découverte de productions vinicoles du terroir traversé, ce qui est aussi l’occasion de partir à la découverte des nombreux territoires cultivés de France.

Avantages d’être un viticulteur

L’avantage premier du secteur de la viticulture, c’est la passion que l’on peut mettre dans une entreprise de production assez unique. La filière viticole accueille ainsi tous les amoureux de la terre et du travail bien fait. Outre l’importance donnée à l’appellation d’origine contrôlée, on notera aussi l’option déterminante d’une agriculture biologique.

Y a-t-il des perspectives d’évolution dans la viticulture ? Il faut signaler dans un premier temps le caractère « familial » de la plupart des exploitations. La passion du métier se transmet donc à l’intérieur de la famille, d’une génération à l’autre où former à la reprise du domaine devient un art. Mais la profession demeure ouverte aux nouveaux venus, amoureux de terroirs et de raisins.

Ceci étant dit, quel salaire peut-on espérer en début de carrière ? On considère généralement qu’un ouvrier viticole gagne le SMIC – c’est-à-dire autour de 1 480 euros brut mensuel. Des évolutions sont possibles, et le professionnel peut ainsi passer d’ouvrir à chef de culture pour gagner jusqu’à 4 000 euros net mensuel.

Être un viticulteur bien équipé

Un viticulteur doit pouvoir adapter son équipement professionnel à la nature du terrain qu’il exploite. Pour ce faire, il est important pour un professionnel qui cultive la vigne de compter sur l’appui de la pépinière viticole, qui fournit un matériel certifié pour la plantation de vigne. On parle ici d’une branche spécialisée de la viticulture dont l’objectif est d’apporter à l’expert de terrain des solutions adaptées.

Travailler la vigne au quotidien suppose d’être bien équipé ou d’obtenir le matériel nécessaire pour la récolte comme vous en trouverez ici.

En ce qui concerne les machines, l’on retrouve fréquemment du matériel de type :

  • Godet mini pelle. Cet outil permet de retirer des plants de vigne plus efficacement, tout en préservant les hectares de vignes ;
  • On notera également le caractère indispensable du godet vibrant dont la fonction est de travailler le sol immédiatement après enlèvement des plants. Le godet vibrant est généralement adaptable sur une mini pelle ;
  • Et le plante piquet, censé s’adapter à plusieurs types de porteurs.

Outre les instruments spécifiques à la gestion de l’exploitation, un professionnel de la vigne doit également disposer d’une de travail spécifique, avec des gants de protection anti-coupure et des bottes adaptées.

Nous venons de regarder dans le détail les contraintes du métier de viticulteur, et les perspectives d’évolution de carrière. Notons qu’avec l’évolution du climat et la demande croissante en alimentation biologique, de plus en plus de professionnels se tournent vers la viticulture biologique. Des perspectives de reconversion sont ainsi possibles pour un domaine désireux d’approcher un nouveau public. Parmi les produits en vogue issus de la production biologique, on peut citer le vin rouge qui développe un supplément d’acidité, et donc un équilibre particulier. Les vins blancs bio, en revanche, ont la réputation d’être plus délicats, et moins opulents que les rouges.